Home Page American Government Reference Desk Shopping Special Collections About Us Contribute



Escort, Inc.








GM Icons
By accessing/using The Crittenden Automotive Library/CarsAndRacingStuff.com, you signify your agreement with the Terms of Use on our Legal Information page. Our Privacy Policy is also available there.

Gilets jaunes : mardi 8 janvier 2019


Gilets jaunes : mardi 8 janvier 2019

Wikinews
8 janvier 2019


8 janvier 2019. – Cette journée des « Gilets jaunes » du mardi 8 janvier 2019 est la 53ème journée qui fait suite à la journée du 7 janvier, et tout au début, celle du samedi 17 novembre 2019.

Selon Ifop-Fiducial, Emmanuel Macron remonte à 28% et Edouard Philippe remonte à 33%. Le mouvement des Gilets jaunes a boosté les lepénistes du Rassemblement national (35%, +2, +13) plutôt que les mélenchonistes de la France insoumise (30%, –4, -12).

Invité ce matin sur BFMTV, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a défendu le RIC (référendums d'initiative citoyenne) sur « tous les sujets », y compris la peine de mort et le mariage pour tous, avant de préciser qu'il ne fallait pas remettre en cause « des droits fondamentaux », mais que sur la peine de mort « bien sûr, si les Français le veulent ». Vers 10h30, Fabien Roussel a twitté que le « RIC doit permettre de gagner des droits nouveaux, pas de mettre en cause des droits fondamentaux » : « les droits et libertés ne sont pas négociables » qu’il s’agisse de « l’abolition de la peine de mort » ou « du mariage pour tous ».

Le député LaREM Mounir Mahjoubi‏ a twitté à propos de la cagnotte du boxeur Christophe : « quand l'attrait de l'argent vient s'ajouter à la haine et à la violence, je n'ai que du dégout ».

Invitée sur France Info et sur BFMtv, Marlène Schiappa a affirmé vouloir « savoir qui a donné » à la cagnotte « illégale » du boxeur Christophe placé en garde à vue dimanche, car c'est une « complicité » de violence contre les policiers, contre le peuple. Nous devons poser la question de savoir « qui finance » « qui est complice de ces violences ». Schiappa a demandé à Leetchi de suspendre la cagnotte de 120 000 euros financée en moins de 48h par 8000 personnes. Sur Lci, Schiappa a affirmé ne pas comprendre pourquoi la cagnotte n'est pas « condamnée » plus unanimement puis qu'elle comprend « trop bien ».

Ce matin, des syndicats de policiers et deux ministres, Marlène Schiappa et Mounir Mahjoubi, ont saisi le Crédit mutuel, propriétaire de la plateforme Leetchi.

À Paris, le parquet a prolongé la garde à vue de Christophe le boxeur.

D'après Acrimed, Jean Quatremer, le correspondant de Libération à Bruxelles aurait twitté à propos des Gilets jaunes : « C'est la réalité : casseurs, violents, anti-Républicains, antisémites, racistes, homophobes, l'os de ce mouvement » Il a depuis supprimé son twitte.

En milieu de journée, Leetchi a clôturé la cagnotte et s'est engagée à ce que la somme récoltée ne serve qu'à financer la défense légale de Christophe Dettinger. Mais le Crédit mutuel a précisé que la somme - au moins 115 000 € - a été gelée en attendant les résultats d'une enquête sur la légalité de cette cagnotte. L’argent aura de fortes chances d’être in fine rendu aux donateurs.

Vers la mi-journée, deux cagnottes lancées pour soutenir les agent de l’ordre ont recueilli déjà 109 000 euros à 19h30 :

  • 105 000€, créé par Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur;
  • 4000€, créé par Bruno Pomart, maire de Belflou (Aude).


  • Vers 18h25, Luc Ferry a twitté n'avoir « jamais appelé à tirer sur les Gilets jaune », mais que les policiers puissent se servir « de leurs armes non létales ».

    L'agence de presse transalpine Ansa, a publié une interview de Jacline Mouraud, qui a écarté tout rapprochement avec le M5S : « l'Italie est l'Italie et la France est la France : nous ne sommes pas les mêmes personnes, je pense que votre vice-Premier ministre fait de l'ingérence dans les affaires intérieures de notre pays ».

    Au Figaro et au Télégramme, Jacline Mouraud l'ex-Gilet jaune du Morbihan a affirmé que le nom provisoire de son parti « Les Émergents » provient des personnes qu'elle voyait prendre la parole à la télévision et qu'elle appelait « émergents ». Le nom doit être entériné et peut encore changer, tout comme la transformation du mouvement des Gilets jaune en association, puis la formation d'un mouvement politique ou un parti n'a pas encore tranché. Mêmes les personnes non-Gilets jaunes pourront adhérer au parti qui aura une « ligne directrice » mais pas d'étiquette. Le nouveau parti « Les Émergents » est soutenu par des élus de tous bords politiques, sauf ceux des extrêmes (La France Insoumise et Rassemblement national). Le parti est préparé pour les élections municipales de 2020 car les européennes du mois de mai arrivent trop tôt. Et en attendant, « Les Émergents » se rapprocheront peut-être d'un autre parti.

    Sur le réseau autoroutier, quelques actions ont été recensées. Sur décision préfectorale, plusieurs échangeurs d'autoroutes ont encore été partiellement ou complètement fermés non loin des actions des Gilets jaunes :

  • l'A7 à Bollène (n°19);
  • l'A9 à Narbonne Sud (n°38) et Agde (n°24);
  • l'A50 au péage de Bandol reste fermé dans le sens Toulon/Marseille.


  • Vers 19h30, avant que l'ex-président Jacques Chirac supprime le service militaire, celui-ci se faisait à la majorité (18 ans), à l'armée avec ses aumôniers (musulmans, juifs et chrétiens) donc en dehors du cadre scolaire et sa laïcité que le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer veut faire respecter pendant les deux semaines pour les 14 à 16 ans, refusant donc la demande de l'Observatoire de la Laïcité d'autoriser une parenthèse religieuse pendant laquelle les adolescents pourront être libre de pratiquer leur culte sans restriction notamment vestimentaire.

    Vers 20h00, sur France 2, Chantal Jouanno, présidente de la CNDP (Commission nationale du débat public), a annoncé qu’elle se retirait du pilotage du grand « débat » national destiné à sortir de la crise des Gilets jaunes, estimant que les polémiques « légitimes » créées par la révélation d'hier sur son salaire de 14.666 euros bruts mensuels, n'assurées pas des « conditions de sérénité nécessaires pour ce débat». Cependant, elle maintient la présidence de la CNDP.

    This article is licensed under the Creative Commons Attribution 2.5 License.




    The Crittenden Automotive Library